Se comparer sur Instagram, l’autoroute du complexe

Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui je viens avec un nouvel article, sur un sujet qui me tient très à cœur. Je fais partie de ce genre de personnes qui manquent cruellement de confiance en elle, alors se lancer dans une nouvelle aventure, qu’elle quelle soit, ça peut vite être compliquée. Tu te reconnais ?

Quand je me suis lancée en décoration d’intérieur, je me suis mise sur Instagram, j’ai cherché des personnes de la même école et j’ai commencé à regarder leur travail. Et là… Je me suis dit « OH MY GOD! Je ne vais jamais y arriver, elles sont trop fortes ! ». Tu te reconnais aussi ?

Ou alors je voyais des Instagrammeuses, qui faisaient des vidéos face caméra avec des tutos, en racontant leurs vies, en expliquant la déco chez elle… Et là… Je me suis dit « Mais comment elles font ? Je ne supporte pas ma voix je ne pourrais jamais faire ça! Il faut vraiment faire ça pour réussir ? ». Tu te reconnais encore ?

Si tu as répondu oui à mes trois questions… bienvenue au club, je suis comme toi ! Et si tu as répondu oui à au moins une de ces questions, cet article peut peut-être t’intéresser.

Le bon et le mauvais côté d’Instagram

Et c’est applicable aux autres réseaux sociaux également.

Instagram est vraiment une mine d’or, surtout quand on fait une formation en décoration d’intérieur. On peut y trouver de l’inspiration, on peut y trouver des réponses à nos questions (comment faire des croquis, des maquettes…), on peut y trouver de belles personnes (je pense à mes copines décos)…etc

On peut se dire qu’en cherchant des idées sur les réseaux, en regardant des intérieurs magnifiques, des maisons plus grandioses les unes que les autres, on va être inspirée et faire des projets décos de dingues.

Alors… désolée mais je vais casser le mythe directement, c’est un mensonge.

Le fait de regarder, épier, observer, tout ce que font nos collègues et amies, ça n’est pas du tout bénéfique et ça peut vite tourner au cauchemar. C’est comme le martini, avec modération c’est bien, quand on en boit trop, c’est mal !

Ce que je veux dire, c’est que quand on voit des nanas, qui à leur premier devoir par exemple, réalisent des croquis magnifiques, avec des détails à couper le souffle et des ombres bien étudiées, on COMPLEXE.

Or, complexer ne va pas nous aider à avancer. C’est un frein dans la vie en général, et aussi en décoration d’intérieur. Voir ces personnes avec du talent, ne doit pas nous empêcher ou nous paralyser lorsqu’il s’agit à notre tour de réaliser un nous-mêmes des croquis ou alors lorsque nous devons envoyer un devoir en correction.

Pourquoi il ne faut pas complexer

Parce que ça n’est pas bénéfique ? Vous allez me répondre, tu es bien gentille Célia mais je le sais déjà et je ne le fais pas exprès figure-toi. Et vous auriez raison de me dire ça.

Une autre raison qui fait qu’il ne faut pas se comparer ni complexer, c’est qu’on a tous un chemin différent. On ne sait pas si cette nana qui commence tout juste la formation a fait 15 ans de dessin avant ça ou non. On ne sait pas si elle y passe 8h par jour ou 30min par semaine. On ne peut pas se comparer car nous n’avons pas le même bagage, pas le même investissement et pas la même facilité à faire telle ou telle chose.

Ça ne fait pas de nous quelqu’un de moins bon, ou de moins légitime, nous sommes chacun sur notre propre chemin, en train de développer notre propre style. Il ne sert à rien de vouloir reproduire à tous prix les merveilles que réalisent nos collègues. Il faut que l’on trouve notre moyen d’expression. Que ce soit par les croquis, noir et blanc ou couleurs, par les planches, les montages photos…etc.

Et l’assurance, ça vient avec le temps. Ce n’est pas non plus en regardant des heures et des heures de tutoriels ou des centaines de milliers d’inspirations que l’on va être créatifs. Parfois, il faut s’asseoir à son bureau, fermer le PC et se lancer. Si on n’y arrive pas, on persévère, on recommence. Si c’est vraiment trop dur, on pose le crayon, on va faire un tour et on y revient. Mais surtout, il ne faut jamais s’en vouloir ou se flageller de ne pas réussir du premier coup.

Tout a l’air facile sur Instagram, mais ça ne l’est pas. Tout a l’air beau sur Instagram mais ça ne l’est pas !

Et si vous êtes un ou une éternelle insatisfaite, alors il va falloir vous jeter à l’eau un jour. Vous pouvez envoyer en correction un devoir que vous ne considérez pas comme bon. Ça ne peut que vous être bénéfique et vous faire progresser, grâce aux commentaires. Et le fait d’avoir avancé dans la formation, de ne pas stagner à un devoir que vous n’arriviez pas à faire, va vous permettre de vous sentir mieux, dans une meilleure dynamique pour rester motivé(e)! Et la motivation c’est le plus important dans une formation à distance, car c’est très facile à perdre.

Comment ne pas complexer

Tout ce que je vous ai dis plus haut, j’espère que ça pourra vous aider à déculpabiliser de ne pas être parfait(e) et donc vous aider à vous lancer plus facilement. Que ce soit pour envoyer un devoir, partager un croquis, faire un face caméra ou autre. On apprend en faisant, donc, c’est important de se jeter à l’eau parfois !

D’ailleurs je me suis rendue compte, en essayant de nouvelles choses moi même, pour lesquelles je n’étais pas confiante, que les retours étaient hyper bienveillants. Et j’ai beaucoup progressé au fil de mes tentatives et expériences !

Et sinon, je vais vous faire un petit cadeau, c’est vraiment parce que je vous aime. Pour vous aider à décomplexer… Je vais vous montrer mes croquis : AVANT – APRES. Comme ça vous comprendrez que ça n’est pas parce qu’aujourd’hui vos croquis ne sont pas forcément aussi beaux que ce vous aimeriez, qu’il faut vous priver d’avancer.

Quelques un de mes premiers croquis

Qu’on se le dise, j’avais clairement un problème avec la hauteur des murs et du mobilier. On dirait une maison de hobbit. C’est peut-être une déformation due à ma petite taille !

Mais j’ai quand même envoyé en correction et j’ai eu une note correcte. Et surtout, j’ai eu de très bonnes astuces pour corriger mes problèmes de perspectives !

Un an après

Je termine donc cet article avec deux questions. Est-ce que vous ressentez ou avez déjà ressenti les problèmes que j’évoque dans cet article ? Un complexe d’infériorité, un manque d’assurance, le syndrome de l’imposteur …etc

Et si oui, est-ce que cet article vous a aidé ou vous a apporté une piste de réflexion ?

En tout cas je vous souhaite à tous une montagne de réussite dans tous vos projets ! Et de vous sentir bien dans vos baskets et fiers de vous et de vos réalisations !