Si vous lisez cet article, sachez que vous n’êtes pas seul(e) à avoir des baisses de régime, que ce soit à cause du COVID qui joue sur notre moral, du quotidien, de la routine, du travail, des enfants. On a tous de bonnes raisons d’être démotivés parfois et franchement… Est-ce que c’est si grave ?
Le premier cap à passer, et il n’est pas des moindres, est d’accepter le fait qu’il est amplement normal d’avoir des baisses de régime. C’est normal en règle générale, mais c’est d’autant plus vrai dans ce contexte.
Pourquoi notre mental peut parfois être chamboulé ?
En fonction de nos journées, de nos activités, du temps, de nos sorties, de nos interactions sociales, de nos hormones et j’en passe, nous ne pouvons pas avoir notre mental et notre énergie au même niveau constamment. Les deux sont d’ailleurs souvent liés. Et c’est tout à fait normal. La première chose à faire ? L’accepter. Arrêtez de vouloir changer ça, arrêtez de lutter contre ces changements d’humeur, ces émotions, ces ressentis. C’est le premier pas vers une harmonie avec vous-même.
Une fois que l’on a accepté ça, on apprend à profiter des phases de grandes motivations pour avancer nos projets, nos devoirs ou que sais-je. Mais sachez qu’on peut également profiter de nos phases descendantes. Elles ne sont pas à jeter ! On peut en profiter pour se concentrer sur d’autres choses, en commençant par nous-même. Ce n’est pas ce qui nous vient à l’esprit en premier, surtout quand on se dit « J’ai 1000 trucs à faire ! », pourtant c’est tout autant important que le reste.
Qui ne s’est jamais dit qu’il n’avait pas le temps de :
- prendre soin de soi,
- s’aérer,
- faire du sport,
- cuisiner,
- faire la sieste,
- prendre un bain de 2h
- faire du shopping
- ne rien faire
- écrire des petits mots dans son cahier
- dessiner
- danser
- faire de la musique
- chanter
- rire
- jouer
- …
L’erreur à ne pas commettre
Une erreur très commune serait de se forcer et de se pousser à bout. Ça part d’une bonne intention « il faut que je réussisse ». Et on a tous de bonnes raisons de vouloir réussir :
- Je veux pouvoir quitter mon job qui me rend malheureux(se)
- J’ai quitté mon travail, je n’ai plus de gilet de sauvetage
- J’ai peur de l’échec
- Je déteste ne pas me sentir à la hauteur
- J’ai toujours tout réussi pourquoi pas ça ?
- Je suis pressé(e) j’ai des projets pour l’avenir
- C’est mon but dans la vie
- …etc
Certes, ces raisons sont compréhensibles, importantes et louables. Pour autant, elles pourraient nous conduire à nous sacrifier. Or, se bafouer soi-même, c’est laisser la porte ouverte à l’échec et au manque d’épanouissement.
En plus de cela, on a peur pour l’avenir. Et si quand j’ai terminé ma formation je ne trouve pas de clients ? Donc on veut être fixé tout de suite, on aimerait se rassurer ou se dépêcher pour limiter les dégâts, pour connaître l’avenir. Mais toute cette précipitation peut nous conduire à une mauvaise expérience, se brûler les ailes et échouer. Alors que c’est exactement ce que l’on veut éviter.
Quelques clés pour s’en sortir
- J’en parlais plus haut, il faut d’abord s’écouter
- Ne pas se mettre TROP de pression
- Se laisser du temps (pour apprendre, digérer et retenir les informations…)
- Faire des PAUSES (le plus important). La constance c’est bien, notre santé c’est mieux
- Ne pas s’autojuger trop durement. Tout le monde juge, que l’on se juge nous-mêmes ou les autres, le tout c’est de le faire objectivement. Parce qu’on ne va pas se le cacher… On a tous tendance à se juger plus durement que ce qu’on juge les autres, n’est-ce pas?
- S’entourer de personnes compréhensives, tolérantes, inspirantes et motivantes. Ce genre de personne nous apporte beaucoup. Le partage est une des clés de notre réussite mais aussi de notre bien-être psychologique.
- … il y a surement plein d’autres clés qu’il s’agit de découvrir et d’expérimenter.
Mais surtout, faites vous confiance !
Reconnaître notre propre valeur
Et pour clôturer cet article, je reprendrais cette phrase que l’on retrouve souvent un peu partout et qui est criante de vérité quand on y prête vraiment attention.
You are enough
traduction littérale (qui est moins stylée en français soit dit en passant !) : Tu es suffisant(e)
Et cette phrase, elle est criante de vérité car on a tous connu des moments de doutes, on est beaucoup à avoir ressenti, ou à ressentir encore aujourd’hui, le syndrome de l’imposteur. Pour autant, on ne devrait pas s’auto-saboter et se dire que nous ne sommes pas à la hauteur, que ce qu’on fait ne sert à rien ou ne rime à rien. On fait ce que l’on peut avec ce que l’on a.
Chacun a ses propres qualités, ses facilités, sa sensibilité. Peu importe notre caractère, notre vécu, nos ressentis, ou tout ce qui fait que nous sommes nous. Nous sommes légitimes, on fait ce que l’on peut, à la hauteur de nos moyens, notre énergie, nos envies et c’est suffisant.
Pas besoin de se tuer à la tâche à s’en rendre malade ou malheureux pour se dire que ce qu’on fait est bien et que l’on peut être fier de nous.
Je pense à ceux qui :
- se forcent à publier sur les réseaux coûte que coûte à en perdre l’envie
- se forcent à bosser le soir tard jusqu’à avoir les yeux qui piquent
- se forcent à faire 15 000 choses à la fois, les enfants, les corvées, le boulot, la formation, les projets au point d’être épuisé et tout laisser tomber
- qui ne démarre rien par peur de l’échec
- qui ne démarre rien, non pas par peur de l’échec, mais parce qu’ils sont sûrs de ne pas être à la hauteur
Et je pense à bien d’autres situations et personnes, qui se mettent beaucoup de pression, qui s’auto-flagellent et surtout s’auto-sabotent jusqu’à en oublier leur épanouissement personnel.
Sachez que je vous soutiens et que nous sommes très nombreux à passer par ces étapes. Ça ne veut rien dire sur notre valeur. Je vous souhaite de vous écouter, de prendre soin de vous et d’avancer, pas après pas, dans une direction qui vous rends, ou vous rendra heureux.
La bise ❤
Moi aussi je pense à toi et je t’embrasse fort 😘